Quand la Terre tremble : tout savoir sur les séismes !

"Seismic Activity Captured"

Table des matières

Le séisme en Turquie

Le 6 février dernier, il y a quelques années déjà, la Turquie a été frappée par un puissant séisme. Ce séisme, d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter, a fait plus de 50 000 victimes et a détruit des milliers d’habitations.

Pourquoi y a-t-il eu un séisme en Turquie ?

La Turquie est située entre trois plaques tectoniques différentes : la plaque eurasienne, la plaque africaine et la plaque arabique. Les mouvements de ces plaques créent des tensions qui peuvent provoquer des séismes. La faille principale est-anatolienne (EAF) et la faille principale nord-anatolienne (NAF) se trouvent toutes deux en Turquie, et elles ont déjà causé de nombreux séismes. Les scientifiques avaient averti que la région de Gaziantep était à risque sismique, mais le séisme est quand même arrivé.

Pourquoi y a-t-il eu deux séismes ?

Le séisme principal a été suivi d’un deuxième séisme seulement 9 heures après. Les scientifiques expliquent que la rupture de la faille secondaire a apporté l’incrément de contrainte nécessaire pour faire basculer la faille principale vers une rupture de grande ampleur. Le deuxième séisme, de magnitude 7,5, était en partie dû à la force libérée lors du premier séisme.

Les dégâts du séisme

Le séisme a causé d’énormes dégâts en Turquie et en Syrie. De nombreuses infrastructures et constructions n’étaient pas conformes aux normes de sécurité parasismiques, ce qui a aggravé la situation. La catastrophe a également mis en évidence les difficultés à prendre en compte les alertes et les recommandations des experts. Les catastrophes sont souvent dues à des événements naturels, mais également à la capacité des sociétés à faire face à ces événements.

Comment se préparer à un séisme ?

Il est important de se préparer à un séisme si vous vivez dans une zone à risque. Voici quelques conseils pour vous préparer :

  • Préparez une trousse d’urgence avec de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du matériel de premiers soins.
  • Protégez votre tête et votre corps pendant un séisme en vous abritant sous une table solide ou en vous réfugiant dans un coin.
  • Établissez un plan d’urgence avec votre famille pour savoir quoi faire en cas de séisme

En somme, les séismes sont des événements qui peuvent être dévastateurs. Il est important de se préparer à ces événements et de suivre les recommandations des experts pour minimiser les dégâts causés notamment aux populations.

Comment les scientifiques étudient les séismes ?

Il y a quelques jours, un séisme a eu lieu en Turquie-Syrie et a causé beaucoup de dégâts matériels et humains. Mais comment les scientifiques peuvent-ils savoir ce qui s’est passé ?

Pour étudier les séismes, les scientifiques utilisent plusieurs techniques.

Les réseaux de sismomètres et d’accéléromètres

Au sol, les scientifiques utilisent des réseaux de sismomètres et d’accéléromètres pour mesurer les vibrations du sol. Cela leur permet de savoir comment la rupture s’est développée spatialement et temporellement. Lors du séisme en Turquie-Syrie, des valeurs extrêmes d’accélérations du sol ont été enregistrées à des endroits déjà anticipés sur les cartes d’aléa sismique. Mais même dans des zones loin de la rupture, où des dégâts importants ont été constatés, des intensités de vibration moins importantes ont été enregistrées.

Les données GNSS

Les scientifiques utilisent également les données GNSS (Global Navigation Satellite System, ou système mondial de navigation par satellite en français). Ces données sont acquises grâce à des récepteurs au sol, et permettent de voir et de calculer les vitesses des déplacements du sol, ainsi que des déformations de la Terre. Cela va de quelques minutes à plusieurs dizaines d’années. Les scientifiques peuvent ainsi identifier les régions du monde à fort risque sismique. Dans le cas du séisme en Turquie, la « charte des catastrophes naturelles » a été déclenchée, ce qui a permis aux équipes scientifiques d’avoir accès rapidement aux données satellitaires de différentes agences spatiales. Mais les scientifiques ne se fient pas uniquement aux données GNSS. L’étude de la tectonique active et de la paléosismologie (l’étude des séismes passés) est également essentielle pour comprendre l’activité à long terme des failles.

La cellule post-sismique du CNRS-INSU

Lorsqu’un séisme a lieu, une cellule post-sismique peut être activée. C’est le cas de la cellule post-sismique du CNRS-INSU en France. Cette équipe centralise les premières données et les diffuse à la communauté scientifique concernée. Elle évalue l’intérêt scientifique du séisme avant d’identifier des contacts ou des personnes intéressées pour monter une mission de terrain sur le lieu de la crise. La cellule peut également intervenir pour faire l’inventaire des instruments de mesure à disposition. Cependant, les équipes ne peuvent pas systématiquement se rendre sur le terrain, en tout cas pas immédiatement après le séisme, pour des raisons diplomatiques et/ou de sécurité.

Pourquoi est-ce important ?

Grâce à toutes ces techniques, les scientifiques peuvent mieux comprendre les séismes et les risques sismiques. Cela permet de mieux prévoir les séismes géants dans les zones à risque sismique. Les séismes restent un phénomène naturel destructeur et imprévisible ; la recherche et la préparation continue sont essentielles pour minimiser leurs effets et maintenir la vie sur notre planète en sécurité.

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