La maladie des Vikings : son origine enfin découverte !
Les chercheurs suédois se sont penchés sur la maladie de Dupuytren, également appelée la « maladie des Vikings ». Cette affection touche la main, plus particulièrement l’annulaire et l’auriculaire. Elle altère la qualité de vie des personnes atteintes, car elle provoque une rétractation et une flexion progressive et irréversible des doigts. Aucune cure n’a été trouvée pour l’instant, mais certains traitements peuvent atténuer les symptômes et ralentir la progression de la maladie. Les deux mains sont généralement touchées chez les personnes atteintes.
Les études antérieures ont montré que la maladie de Dupuytren était en grande partie héréditaire, avec un taux de 80 %. Les facteurs de risque tels que l’âge et le diabète ont également été identifiés. Les personnes d’ascendance nord-européenne sont plus souvent touchées que celles originaires des pays africains. C’est donc pourquoi elle est surnommée la « maladie des Vikings ».
Une nouvelle étude a été menée par les chercheurs du Karolinska Institutet. Cette fois-ci, ils ont comparé les données génétiques de plus de 7000 personnes vivant aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Finlande, pour retracer les origines de cette maladie.
Les résultats ont montré que sur les 61 variants génétiques impliqués dans la maladie, trois d’entre eux ont été hérités de Néandertal. C’est cette découverte qui a surpris les chercheurs, car nous avons hérité d’environ 2% des gènes de Néandertal. Ils ont également confirmé que deux de ces variants génétiques étaient les deuxième et troisième facteurs de risque génétique les plus importants.
La protéine responsable de la contraction des tissus conjonctifs se situe sur le chromosome 7, où se trouve le variant génétique le plus important.
Les recherches ont ainsi montré que le métissage entre Néandertal et Homo sapiens a un impact durable sur notre santé. Cette découverte est donc très importante pour mieux comprendre les origines de la maladie de Dupuytren et pour trouver de nouveaux traitements ou même une cure pour cette affection.
Alors, que pensez-vous de cette découverte ? Est-ce que cela pourrait aider les chercheurs à trouver un traitement pour la maladie de Dupuytren ?